Un engagement municipal urgent et essentiel
L’école verte : réapprendre à vivre dehors
Nous fabriquons des « enfants d’intérieur ». L’extérieur physique est devenu un danger, l’extérieur virtuel notre refuge rassurant.
Le constat est alarmant :
Les temps de jeux libres à l’extérieur s’effondrent. Les espaces publics se vident de leurs enfants. Le dehors disparaît au profit d’écrans, d’activités encadrées, de bulles sécurisées. L’imprévu, l’échange spontané, le contact avec le vivant… tout devient virtuel.
Vers quelle société allons-nous ?
Celle d’Ira Levin dans « Un bonheur insoutenable » ? Un monde clos où l’enfance est enfermée, normée, privée du désordre et de la liberté. Où les enfants grandissent sans vent, sans pluie, sans grimper aux arbres, sans se salir. Où le corps devient un simple support oublié.
L’école verte n’est pas qu’une question « d’environnement ».
C’est une reconquête fondamentale : celle du rapport au vivant, à l’autre, au réel. C’est redonner aux enfants le droit de toucher, tomber, expérimenter par eux-mêmes. C’est leur rappeler que la vraie connaissance vient aussi d’un sentier parcouru, du bruit des feuilles, de la surprise d’un insecte sous une pierre.
Face à un monde qui veut tout contrôler, l’école dehors est une résistance.
Un acte politique. Une manière de dire que l’humain ne peut pas être réduit à un être enfermé, docile, coupé du vivant.
Notre municipalité, qui gère les écoles primaires, doit s’engager maintenant pour que nos enfants retrouvent l’Autre, le dehors, l’aventure, la liberté d’être pleinement vivants.
Rejoindre le mouvement des écoles vertes
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