Edition : fin de l’étape 0 13/12/2024 (voir notice)
– Enjeux de société : Le maintien des cycles de vie, naturel et humain, et leur santé
– Sujet du cheminement : L’alimentation (voir le lien de l’article à venir)
– Repères du cheminement : Utiliser des pratiques agricoles qui enrichissent le sol, augmentent la biodiversité et ménagent les écosystèmes, au lieu de les épuiser et de les polluer. L’agriculture est une délégation collective d’une production alimentaire qui a pour objectif de nous nourrir sainement (pas de nous mourir).
– Développement du sujet : Actuellement la nécessité des normes concernant le monde agricole (terres agricoles et terres naturelles anthropisées) est la conséquence du fait qu’il n’y a pas une acceptation généralisée d’une agriculture qui ne tue pas la terre.
Cette situation déresponsabilise les acteurs ; il est de leur responsabilité sociétale de conserver une terre vivante et non polluée
Les acteurs sont principalement les agriculteurs, les banques et tous les promoteurs de « Business plan d’investissement » qui devraient prendre l’entièreté de leurs responsabilités. Cet engagement devrait s’accompagner d’une attitude responsable du collectif (individuel et sociétal) qui leur confie son alimentation.
Référence : jusqu’à dans les années 90 l’environnement industriel était encadré par des multitudes de normes déresponsabilisantes qui définissaient jusqu’au diamètre des tuyaux pour ne pas polluer … et puis on a inversé la responsabilité et on a dit … pollueur payeur ! Par conséquent on a défini ce qu’était la pollution.
Donc si l’objectif est d’avoir une terre vivante et non polluée et une nourriture saine on devrait faire de même pour inverser la responsabilité et définir ce qu’est une terre vivante et non polluée ; afficher des paramètres de qualité écologique des terres (QES) appliqués aux terres agricoles et naturelles anthropisées.
Reférence : QES vers un référentiel d’indicateurs : Préserver la qualité des sols : vers un référentiel d’indicateurs – Résultats d’une étude collective | INRAE
Le premier pas : Inventer un nouveau modèle d’urbanisme où la qualité écologique des sols (QES) serait prise en compte.
Cela consisterait à planifier les stratégies d’aménagement PLU, SCOT, schémas directeurs en tenant compte de la QES et introduire dans le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) des outils incitant ou renforçant la protection des espaces naturels, agricoles et forestiers. C’est une utilisation de la QES assez statique puisque elle est mise à jour au mieux sur la période de durée d’un PLU (environ 10 ans)
Reférence : Une commune face à la qualité écologique des terres : Terres d’intérêt public | Revue Sur-Mesure
Pour aller vers de nouvelles responsabilités qui doivent être mesurées, partagées, accompagnées et réciproques.
La QES en sera un point clé, en l’utilisant d’une manière plus dynamique, son ajustement se faisant en fonction des usages et des transmissions.
Il sera sûrement nécessaire de différencier les agriculteurs/paysans qui croulent sous les emprunts et les aider à faire leur métamorphose et contraindre radicalement l’agriculture financiarisée par les marchés.
Cela passera obligatoirement par des efforts de solidarité et de partage. Chaque consommateurice (accompagnée) devra prendre mieux conscience et en tant que citoyen qu’iel charge l’ensemble des producteurs et productrices d’assurer son alimentation ; cela implique par exemple un modèle de constance fidélisée rassurante permettant de redéfinir une agriculture plus robuste. ( coopérative, monnaie complémentaire, amap etc…)
Pour aller plus loin
Edition : début de l’étape 18/12/2024
compléter le PAD : https://mypads2.framapad.org/mypads/?/mypads/group/faisabilite-demarche-realisatrice-as1lgc9q5/pad/view/pratiques-agricoles-vj34tp96f
Vous pouvez faire des ajouts avec vos propres textes mais toutes les modifications de texte déjà existant doivent être faites impérativement en commentaires
pour ajouter des commentaires sélectionner le texte à commenter et cliquer sur le plus + de la barre de menu:
