Vers un monde vivant

Nous aspirons à un monde où l’humain et le Vivant sont au cœur de nos préoccupations

Notre communauté se veut participative et émancipée, unie par des valeurs communes qui façonnent notre identité

Savoirs et connaissances

Imaginer une société heureuse et créative plus riche de sens, plus riche de protections, plus riche de robustesses, plus riche de liens, plus riche de satisfactions, plus riche pour tous et pour toutes …

L’UTOPIE

Le texte ci-dessous est l’expression de l’utopie d’un monde post-croissant largement inspiré par le travail de référencement et de pensée critique de Corine Pelluchon « les lumières à l’âge du vivant »

On dit que l’utopie d’aujourd’hui sera la réalité de demain … Cette utopie est nécessaire ; c’est elle qui confrontée aux enjeux de société va esquisser des objectifs politique. Objectifs qui permettrons l’adhésion parce que rattachés à une vision du monde « éclairée ». Ensuite viendra la confrontation avec l’expertise et la rationalité ordinaire pour établir la faisabilité … ou pas, ou pas maintenant ! Viendra le moment de la démarche réalisatrice, du projet qui nous mènera aux programmes et à l’activisme dans les institutions et sur le terrain … qui ferons émerger les enjeux d’aujourd’hui et de demain  — et la boucle sera bouclée ! (à la fin de ce texte vous trouverez un lien vers le traitement des objectifs liés à un enjeu d’actualité : Rebâtir des échanges et des flux économiques justes et solidaires.

Mais commençons par le début

Les Lumières à l’âge de la solidarité : Un Appel à l’Action Collective !

Pour nous les humains il fut un temps où les Lumières symbolisaient une ère de progrès, où la connaissance et la raison étaient censées nous libérer. Mais aujourd’hui, à l’âge de la solidarité, il ne s’agit plus seulement de savoir : il s’agit de ressentir, de comprendre profondément, et d’agir ensemble ! Nous devons écouter ce qui nous entoure, la nature, l’eau, l’air — en nous, autour de nous, avec nous.

Les lumières dont nous avons besoin aujourd’hui ne viennent plus seulement des livres, des écrans ou des grandes idées. Elles naissent d’un regard attentif, d’un geste conscient, d’un lien authentique. Elles émergent dans la solidarité partagée, dans la dignité de chaque être humain, dans la responsabilité collective de protéger notre environnement. Ce sont des lumières humbles mais puissantes, des éclats d’humanité qui nous rappellent notre devoir envers la justice et l’équité.

À l’âge de la solidarité, chaque être compte ! Non parce qu’il est utile, productif ou performant, mais simplement parce qu’il existe, parce qu’il ressent. La vraie lumière, c’est reconnaître la valeur intrinsèque de chaque individu, dans toutes ses formes, et choisir de la protéger non par devoir, mais par attachement et par engagement collectif. C’est promouvoir l’émancipation et l’autonomie de chacun, afin que tous puissent s’épanouir dans un cadre de respect mutuel.

Nous ne cherchons plus des vérités absolues ; nous cherchons des équilibres. Nous ne voulons plus dominer le monde ; nous voulons cohabiter avec lui, vivre ensemble, avec la nature. Ce n’est pas une idée neuve, c’est une urgence vitale que nous devons embrasser ensemble, dans un monde métamorphosé où chaque voix compte et où l’action politique est accessible à tous et à toutes. Nous avons besoin d’institutions justes qui garantissent ces droits fondamentaux.

Les lumières à l’âge de la solidarité éclairent nos choix quotidiens, nos façons de consommer, d’habiter, de parler, de nous relier. Elles nous rappellent que l’intelligence, aujourd’hui, c’est de ralentir, de faire attention, de retrouver le sens profond de nos actions. Ensemble, nous pouvons transformer nos sociétés, repenser nos systèmes et bâtir un avenir où la justice sociale et environnementale est au cœur de nos préoccupations.

Alors que le monde vacille, c’est le moment de réinventer ce mot : lumière. Non plus comme une promesse de progrès technique, mais comme une promesse de présence collective. Être là, ensemble, avec la nature. Dans la clarté d’un avenir que nous choisissons de rendre habitable, non seulement pour nous, mais pour tous et toutes.

Nous n’avons pas besoin de héros, nous avons besoin de monde debout. De gens qui s’organisent, qui se parlent, qui construisent.

Les lumières, aujourd’hui, ce n’est pas ce qui nous guide d’en haut. — C’est ce qu’on éclaire nous-mêmes, entre nous, au ras du sol de notre planète, boule de vie au milieu de l’univers.

Moins d’arrogance. Plus d’écoute. Moins d’attente. Plus d’action.

Nous ne voulons plus de systèmes qui laissent les gens de côté ou qui détruisent ce qui nous fait vivre. On veut du juste, du solide, du durable et surtout du collectif.

Alors on y va. Pas demain. Maintenant.

Ensemble pour la Terre

Nous abordons les défis de notre époque à travers des questionnements sociétaux essentiels structurant le monde que nous voulons construire.

Notre vision se démarque du simple solutionnisme écologique.

Cette vision porte un universalisme écologiste qui doit réinventer la solidarité

Solidarité

Nous voulons cultiver le subjectif et la diversité culturelle comme clés de compréhension du monde.

  • Sortir d’un système où l’humain et le vivant sont considérés comme des contraintes ou des « choses »
  • sortir d’une organisation où la politique est une simple gouvernance par les chiffres et l’accaparement

Responsabilité

Nous défendons une vision globale, holistique des enjeux écologistes, reconnaissant que la préservation de notre planète va bien au-delà de la seule dimension environnementale.

Cela exige une réévaluation profonde de nos modes de vie, guidée par la sagesse et le respect de notre planète, de l’humain et du vivant.

 Holistique vient du grec, holos, qui signifie la totalité, l’entier. L’approche holistique consiste à prendre en compte la personne dans sa globalité plutôt que de la considérer de manière morcelée.

Dignité

Nous aspirons à créer les conditions d’une émancipation pour tous, en luttant contre la domination et la soumission.

Domination de la nature et de nos corps, soumission à un ordre économique qui nie un « progrès » social et écologique.

Autonomie

Nous affirmons essentiel de construire une autonomie de chacun grâce à une individuation personnelle et collective qui porte les conditions d’une nouvelle organisation sociale et politique.

Elle permet une ouverture au monde commun – la capacité à s’engager ici et maintenant – le désir de vivre dans des institutions justes.

Individuation : processus de différenciation des individus selon les caractères qui leur sont propres.

#Commençons par nous désintoxiquer

DE L’IDÉOLOGIE À LA MISE EN OEUVRE

Les valeurs du vivant confrontées aux contextes et enjeux de société

Enjeux de société repérés

  • La commune, ferment de la vie collective
  • La connaissance et la transmission, l’éducation et la médiation
  • la volonté collective de créer des communs solidaires
  • Le maintien des cycles de vie, naturel et humain, et leur santé
  • Gouvernance – installer un équilibre entre Patrimoines, Utilisations et Besoins (PU&B)
  • etc…
Touriste prenant une photo d’un bâtiment.

Les visées écologiques -aller vers …

  • La frugalité, riche, heureuse et créative
  • Le « ménagement » des cycles de vie, prendre soin, connaître
  • L’émancipation de tous et toutes
  • La fin du « chosisme »
  • Une économie solidaire, partagée et complémentaire, au service du vivant
  • etc…

Les engagements du faire ensemble

Participer à un équilibre entre l’individuel et le collectif pour répondre aux :

  • besoins physiologique
  • besoins de sécurité
  • besoins d’appartenance au monde qui nous entoure
  • besoins d’estime de soi
  • besoins de s’accomplir

La constitution de l’avant-projet porteur de repères nourrissant les stratégies d’aujourd’hui et de demain

  • Maîtrise des matières premières
  • Robustesse d’une énergie 100% renouvelable
  • Rendre « l’usage » prioritaire pour permettre « d’habiter un lieu » solidaire et partagé
  • construire l’émancipation pour tous et pour toutes
  • Construire et renforcer les solidarités
  • etc…

Réveillez vous, on va finir par se cogner à la réalité !

LA RÉALITÉ … c’est que nos désirs sont infinis et nous poussent au « toujours plus » alors que la terre qui nous accueille est un environnement avec des limites indépassables que nous cherchons sans cesse à dépasser. Ne pas chercher à mieux partager et à être solidaire c’est très bête et suicidaire !

Vouloir dépasser ce qui n’est pas dépassable c’est aussi se priver de liberté.

La Terre, ce monde qui est une boule de vie au milieu de l’univers ne pourra jamais donner plus que ce qu’elle a … et ce qu’elle a n’est pas illimité. Ce qu’elle a c’est un équilibre qui permet les cycles de la vie, les cycles du vivant. Pour « améliorer » ces cycles naturels on ne dispose que de deux possibilités : utiliser des ressources que l’on peut extraire et qui ne sont disponibles qu’une seule fois jusqu’à la fin de l’humanité et utiliser les ressources qui proviennent du soleil qui sont encore disponibles pour quatre milliards d’années ; là on a le temps de voir venir ! … et puis il y a l’eau qui est à la fois une ressource géologique et renouvelable.

Rapidement nous ne changerons pas la finitude de notre planète, tout au moins de ce que nous en percevons ; en effet il est possible que nous ne percevions pas toutes les dimensions de notre monde mais cette éventualité n’est pas d’actualité.

Nous pouvons agir sur ce qui est à notre portée, nos désirs, pour les adapter à ce que nous avons, pour être plus libre ! On pourrait dire que nous devons « civiliser » nos passions dans le partage et la solidarité.

Civiliser nos passions c’est adapter nos désirs, c’est surtout donner des réponses plus riches, plus riches de sens, plus riches de liens, plus riches de protections et ainsi plus riches de satisfactions.

Cela passe par un sentiment d’universalisme écologique, faire humanité commune. Et aussi  par la sortie de politiques qui ne sont qu’une simple gouvernance par les chiffres et par l’accaparement pour aller vers une économie du partage et du besoin.

En définitive une réévaluation profonde de nos modes de vie, guidée par la sagesse et le respect de notre planète, de l’humain et du vivant ; cela passe par une transition que nous devons savoir auto-accompagner collectivement par l’émancipation de tous et toutes.

Si nous ne faisons pas ce travail, si nous n’avons pas cet engagement le mur sera infranchissable, donnons à nos enfants les moyens de s’épanouir et de vivre libres.

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